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Quotidien 27 Mars 2008
Altrad : Echafaudages, bétonnières et brouettes, produits tubulaires pour collectivités
Altrad, Groupe leader
Plus de 50 filiales en France et dans le monde, plus de 3 200 salariés dont les 2/3 à l'étranger Chiffre d'affaires semestriel 2007/2008
Milliers d'euros sept.2007 / fév.2008 sept.2006 / fév.2007 variation
Chiffre d'affaires périmètre comparable Chiffre d'affaires périmètre réel
203 060 211 626
185 945 185 945
+ 9,2 % + 13,81 %
A
u-delà de l'aridité des chiffres, le vagabondage de la réflexion peut-être un puissant stimulant : l'idée de passion par exemple en forme de message de fin d'exercice.
"L'entreprise c'est la passion au service de l'économie" ou, en d'autres termes, "une entreprise ne pourra se développer que si tous les acteurs, à tous les échelons, trouvent assez de ressources pour se passionner." Mohed Altrad, rapport annuel 2007 Hormis l'opportunité mise à profit de reprendre la société allemande Faradit, fournisseur ancien du Groupe, 2006-2007 a surtout connu une rationalisation des sites de production et de montage, une ouverture de l'éventail de la clientèle et une double avancée dans la finalisation d'une joint-venture en Chine et dans l'accord de coopération avec une fabrique de composants d'échafaudages en Pologne, la société Globmat. Cette dernière opération a été formalisée au début du présent exercice. Mais très vite l'investissement c'est révélé à tous égards décevant. Le Groupe a réagi aussitôt et s'est retiré sans incidence financière dommageable. Il a reporté sur deux filiales, l'une allemande : Altrad Plettac Production, l'autre tunisienne : Altrad Tunisie, à la capacité renforcée, les tonnages attendus de Globmat. Un tel épisode montre que l'internationalisation n'est pas une fin en soi pour le Groupe qui considère comme prioritaire de disposer de tous les atouts pour consolider et intégrer rapidement les acquis. Si, malgré les précautions prises, une positions apparaît trop aventureuse, une correction s'impose au plus tôt. Commentaires Après les importantes opérations de croissance externes des années récentes, l'évolution globale traduit un effet de "soft landing" et l'incidence de l'intégration concertée des nouvelles composantes du Groupe. A périmètre comparable, et dans ce contexte, on observe par rapport à la même période de l'exercice précédent un fléchissement de la courbe de progression d'activité. Celle-ci atteint cependant + 9,2 % bien que
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Quotidien 27 Mars 2008
freinée par une conjoncture générale plus incertaine et par des difficultés parfois très importantes sur quelques marchés étrangers. Ainsi la part des filiales hors frontières dans le CA total est revenue de 56 % à 54,6 %. La branche "Echafaudage, étais, location", en progrès de 8,5 % grâce surtout à ces deux derniers pôles, a maintenu, tous sites confondus, sa place prééminente de 73 % du total. La branche "Bétonnières" + 5 % a difficilement conservé son poids relatif et n'a pu égaler les 17 % dépassés l'année précédente. La branche "Produits tubulaires pour collectivités", + 22 %, qui avait connu un tassement sensible, a retrouvé une position plus significative supérieure à 5 % du total. La branche "Brouettes", nouvelle venue ces toutes dernières années, a bénéficié de la rationalisation des sites et assume sa part de l'ensemble à hauteur de 5 % avec une progression de 14 % de son chiffre d'affaires. À périmètre réel, et toujours en données consolidées, le chiffre d'affaires traduit essentiellement, avec une hausse de 13,8 %, l'incident de rachat, en janvier 2007, du Groupe Guy Noël, spécialisé dans la branche des bétonnières avec implications à l'international. Environnement conjoncturel et prévisions Les derniers mois du semestre écoulé font ressortir une appréhension, au mieux diffuse comme dans le bâtiment-construction où l'attentisme prévaut, au pire plus accusé, tel le ralentissement observé notamment dans la grande distribution. Hors frontières l'Italie et la Grande-Bretagne restent les maillons faibles. Le principale préoccupation reste l'évolution du cours des matières premières en particulier l'acier. Jusqu'à maintenant, grâce aux stocks et aux contrats anciens passés avec les fournisseurs, les ajustements de tarifs ont pu être limités. Mais il est évident que les réapprovisionnements vont d'autant plus peser sur les nouveaux prix-catalogue que dans le Groupe, des efforts ont déjà été consentis en matière de productivité et d'amputation des marges. Face à une concurrence qui pourrait s'exacerber sur des marchés moins porteurs, les perspectives ne sont pas exemptes d'inquiétudes pour la fin d'exercice, s'agissant de la sauvegarde menacée, à la fois de l'évolution du volume d'activité et de la marge opérationnelle.
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