COMMUNIQUé DE PRESSE septembre 2009
La Maison des Gestes « Ma maison pour agir », la première maison BBC itinérante
© Mathon/Miti architecte : François Pelegrin
Exposition didactique, ludique et pratique... La Maison des Gestes, Ma Maison pour agir s'installe pour un mois à Gassin, dans le Golfe de Saint-Tropez. Elle sera présentée en avant-première au Grand Public dans le cadre des salons « Rencontre de Jardins et Rencontre de l'Environnement » qui se dérouleront du vendredi 11 au lundi 14 septembre dans le Parc des Pépinières Derbez et visitable jusqu'à fin septembre.
Conçue à partir d'une idée de Michel Chevalet « la Maison des Gestes » est une vraie maison, habitable, qui fait la démonstration qu'avec la technologie et les matériaux actuellement présents sur le marché, on sait répondre aux nouvelles normes de 2012 en matière de construction pour le neuf, et ce, pour un prix raisonnable, entre 1300 et 1500 /m2. Ce projet a reçu le soutien de Jean-Louis Borloo, Ministre d'Etat, Ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, de l'Ademe, de la Fondation Prince Albert II de Monaco, de GDF SUEZ et a été réalisé avec le concours de Nausicaa pour la partie scénographique inspirée de « la maison des gestes » de Boulogne/Mer. Cette maison modulaire est une vraie maison bioclimatique de 80 m2. Elle effectue une tournée programmée sur 3 ans dans les principales grandes villes de France, avec une présence à Batimat, en novembre 2009.
© Ma maison pour agir
www.mamaisonpouragir.com architecte : François Pelegrin
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Pourquoi une Maison des Gestes ?
Partant de l'idée très simple qu'il est nécessaire de vulgariser pour le grand public le concept de maison BBC, à savoir une basse consommation d'énergie, Michel CHEVALET a eu l'idée de faire réaliser une telle construction pour démontrer que cela était possible, à un coût raisonnable. Et pour renforçer sa démonstration, il a fait le pari qu'on pouvait l'exposer auprès du grand public, ce qui l'a conduit au choix d'une maison itinérante. De fait, pour être transportable par la route, faute de pouvoir le faire par chemin de fer, cette maison qui est une vraie maison habitable a été conçue sous la forme de 3 modules. Dimensions : 4,50 x 8 m pour les 2 plus grands et 4,50 x 4 m pour le plus petit. Boulonnés entre eux, ces modules permettent de reconstituer en 2 jours, une habitation de 2 pièces et 80 m2 au sol. Pour une question de poids, l'ossature est en bois, isolée par 25 cm de laine de chanvre et de verre. Fenêtres double vitrage, construction étanche, ventilation double flux avec récupérateur de calories font de cette maison, une maison qui correspond aux normes de 2012, à savoir moins de 50 kWh(ep)/m2.an. En un mot, durant la période de chauffe, l'équivalent d'un litre de fioul ou d'un m3 de gaz naturel suffisent pour compenser les pertes et maintenir une température agréable. Pas de solution hasardeuse, pas de technologie non éprouvée, du simple, du solide, du bon sens. Des matériaux du commerce et une mise en oeuvre soignée, telles sont les recettes qui permettent d'afficher un prix raisonnable, entre 1300 et 1500 /m2.
© Ma maison pour agir
architecte : François Pelegrin
Réfléchir dès la conception... les premières bonnes résolutions
Cette maison est une maison bioclimatique. C'est ainsi que la forme du bâti a été définie la plus compacte possible, avec une orientation optimale de la maison et des ouvrants qui captent et optimisent la lumière naturelle afin de devoir recourir le moins possible à l'éclairage artificiel. Les objectifs de consommation définis en matière de chauffage et d'eau chaude sanitaire, sont obtenus grâce à la conjugaison de différents dispositifs dont notamment une isolation renforcée, une partie toiture végétalisée, un système de ventilation doubleflux, des doubles vitrages peu émissifs, une chaudière à gaz à condensation, ultraperformante, à ballon d'eau chaude intégré, couplée à 4 m2 de panneaux solaires pour l'eau chaude sanitaire (couvrant déjà les 2/3 des besoins), une façade couverte de 12 m2 de panneaux photovoltaïques produisant 1,5 kW d'électricité.
© Ma maison pour agir
© Ma maison pour agir
© Ma maison pour agir
architecte : François Pelegrin
architecte : François Pelegrin
architecte : François Pelegrin
L'été, une terrasse à claire-voie et des volets en bois, limitent l'impact solaire. Une partie de l'eau de pluie est récupérée dans un réservoir. En résumé, cette maison ne fait qu'utiliser des techniques éprouvées et commercialisées.
© Ma maison pour agir
Visite guidée...
A l'intérieur, le public découvrira une habitation normale, équipée avec ça et là des explications très didactiques conçues par Michel Chevalet, journaliste scientifique TV, bien connu pour son célèbre « Comment ça marche ». Qu'est-ce qu'un isolant, comment le poser, quels sont les critères de choix, qu'est-ce que la condensation, une VMC double flux ? Autant de questions que se pose le grand public et dont il trouvera la réponse dans cette maison. Mais c'est également un lieu ludique avec des quizz. Dans la cuisine 1 , des quizz permettent aux visiteurs de tester leurs connaissances sur la consommation d'eau dans les différents pays du monde, les économies d'eau possibles avec un lave-vaisselle.... Le réfrigérateur parle à l'ouverture de la porte et explique comment ranger les aliments, afin de permettre la circulation de l'air froid et surtout la nécessité du dégivrage. Dans la salle de bain 2 , un quizz sur la consommation d'eau d'une douche, d'un bain, des toilettes... ainsi que les bons gestes pour l'économiser. Dans le séjour, le public découvre une coupe du mur de la maison avec son isolation... Sur une table, un montage pédagogique rappelle quelques notions de physique élémentaire démontrant la différence entre un conducteur et un isolant, à l'aide de plaques, l'une en métal, l'autre en bois, sur lesquelles le public pose les mains... Ensuite, une maquette donne des exemples d'équivalence en matière d'isolation 3 : 1 cm d'air a le même pouvoir isolant que 2 cm de laine de verre, que 5 cm de bois, 35 cm de parpaing, 60 cm de béton... Dans la chambre 4 , l'attention du public est attirée par l'importance des consommations d'appareils en veille : télévision, chaîne hi-fi, magnétoscope et sur les économies possibles en éclairage...
© Mathon/Miti
© Mathon/Miti
